Syndicat CGT

Les territoriaux d'Aubervilliers

Pôle communication, vigilance maintenue

Après 18 mois de réorganisations successives, de management défaillant, d’un mal-être croissant, d’une désincarnation des missions des agents qui ont abouti à un gâchis humain et financier, le Pôle Communication entrevoit une nouvelle année sous un meilleur jour grâce à :

  • Dépôt d’un recours pour détournement de pouvoir de l’ancien responsable de la communication institutionnelle déplacé arbitrairement
  • Départs effectifs du graphiste et à venir de la coordinatrice du Pôle Communication

Départs qui ont contribué à générer un climat de travail plus apaisé.

2 – L’arrivée de deux nouveaux collègues

1 – L’aboutissement des luttes menées avec la CGT et le Pôle Communication

  • Un rédacteur en chef et un responsable de la communication institutionnelle

Arrivées qui devraient aboutir à la fin d’un management arbitraire, de relations professionnelles plus respectueuses et de qualité.

3 – De nouvelles relations avec le cabinet

  • Conditions de travail apaisées et plus sereines
  • Circuit de validation et flux de travail plus lisibles

Le savoir-être des nouveaux interlocuteurs contraste avec la gouvernance illisible et autoritaire qui a prévalu pendant ces 18 mois.

Malgré ces avancées, des sujets d’inquiétude et décisions préoccupantes sur le statut des agents demeurent

  • Incertitude sur le maintien du poste Secrétariat-accueil (souffrance préoccupante de l’agent)
  • Sous-traitance de la maintenance des sites de la Ville et externalisation de tâches alors assurées en interne (dévalorisation du savoir-faire ; coût : plusieurs dizaine de milliers d’€ estimés pour la maintenance et  pour la carte de vœux en période de restriction budgétaire…)
  • Non-remplacement du poste de vidéaste (quid sur la pérennité du secteur vidéo)
  • Révision à la baisse de certaines fiches de poste suite à la réorganisation (inadéquation des fonctions assumées avec les nouvelles fiches de poste, dévalorisation des savoir-faire)
  • Perte des flux d’informations avec les différents services et associations
  • Ingérence de la cheffe de cabinet, malgré son absence, sur le temps de travail des agents
  • Non-reconduction du contrat de la chargée de communication interne
  • Problème de statut d’un photographe : conditions de reprise inférieures à sa situation antérieure au Cica (contrat proposé à l’agent non conforme aux propositions convenues)
  • Externalisation et recours à l’emploi précaire pour les journalistes (en contradiction avec les engagements pris lors de la municipalisation du Cica et de la défense du service public)

Quand la CGT agit contre la précarité, la lutte est gagnante !!!

On l’ignore trop souvent, mais la Fonction Publique est le 1er employeur de contrats précaires y compris sur des activités pérennes. Depuis de nombreuses années, la question de la précarité de l’emploi est une préoccupation prioritaire pour la CGT.

Attachés à résorber la part des agents contractuels dans la Fonction Publique, les syndicats CGT ont négocié avec la Municipalité un protocole d’accord dans ce sens.

Sur les 81 agents contractuels de catégorie C occupant des postes permanents à temps complet, 19 agents ne peuvent pas y prétendre n’étant pas ressortissants européens, 62 agents pourront être stagiarisés. Pour cela, ils devront remplir les conditions légales et réglementaires et faire leur preuve (manière de servir satisfaisante). Dès maintenant, ce seront 43 agents qui auront un emploi pérennisé, les autres seront stagiarisés dès qu’ils auront atteint l’ancienneté d’un an.

Cet accord permet de solidifier le parcours de ce personnel par une stagiairisation au 1er mai 2019 puis une titularisation un an plus tard, soit un accès plein et entier dans la Fonction Publique, avec un déroulé de carrière correspondant.

La Direction des Ressources Humaines a recensé 225 agents contractuels recrutés sur des emplois de catégorie C à la Ville d’Aubervilliers. Ce personnel connaît des situations différentes selon la nature des emplois qu’il occupe : emplois permanents ou non, recrutements sur des remplacements d’agents pour arrêts maladie prolongé…

Pour l’ensemble de ces agents, une solution viable à long terme et d’emploi pérenne est revendiquée par les syndicats CGT.

Pour les cas ne pouvant bénéficier d’une sécurisation de l’emploi immédiate, la CGT s’engage à poursuivre la lutte. L’accord prévoit que les agents non affectés à un emploi permanent mais en poste depuis trois ans de service ininterrompus bénéficieront d’un suivi particulier. Ces agents auront vocation à basculer sur des postes permanents afin de permettre une stagiairisation rapide. La situation des agents sur des temps non complets sera également particulièrement suivie afin de les intégrer au fur et à mesure vers des situations pérennes.

Nous nous félicitons de cette avancée permis grâce au dialogue social poursuivi par la CGT avec la Municipalité. Toutefois, les syndicats CGT permettent de rappeler à cette occasion que le recours aux contractuels sur des emplois précaires doit rester l’exception. La CGT reste attachée à ce principe qui est garant d’un service public de qualité auprès des usagers !

Pour nos collègues ATSEM, auxiliaires de soins et auxiliaires de puériculture qui subissent l’incertitude du renouvellement de leurs contrats, la mise en stage ne’est  sera effective, conformément au statut, qu’après la réussite à un concours. Ils ne pourront donc pas malheureusement bénéficier de ce protocole.

Après la mise en œuvre du protocole signé le 13 février 2019, la DRH effectuera un diagnostic sur ces fonctions et des propositions d’accompagnement seront faites. Des discussions et des échanges sont prévus dans le courant du 3ème trimestre 2019 avec les organisations syndicales.

La CGT continuera le combat pour un réel accompagnement et pour obtenir des droits renforcés pour ces agents afin qu’ils accèdent à la formation professionnelle, notamment pour préparer les concours.

L’avenir de nos collègues précaires                        
L’amélioration de nos conditions de travail…
dépendent de nous tous !

Mobilisons-nous pour dire STOP A LA PRECARITE
STOP A L’INEGALITE