Syndicat CGT

Les territoriaux d'Aubervilliers

Enquête « Bien-être au travail » 2018 – ICTAM CGT

Sondage réalisé du 8 juin au 7 juillet 2018 en direction des agents en situation d’encadrement A, B et C.

INFOS RÉPONDANTS :
152 personnes ont répondu au questionnaire dont 80.8% de titulaire
44.1% ont entre 2 et 10 ans d’ancienneté sur la commune et 51.9% ont plus de 10 d’ancienneté sur la commune et 63.5% d’encadrant

Le panel de répondants se décompose comme suit :

  • 78.8% de cat A
  • 9.6% de cat B
  • 9.6% de cat C encadrant

ELEMENTS STATUTAIRES :

L’enquête révèle que 35.5% des cadres travail en moyenne plus de 44h par semaine et que 51.9% des cadres ne prennent aucune compensation lorsqu’ils travaillent plus de 44h sur une semaine.

Parmi les sondés 75% déclarent que les effectifs de leurs services sont incomplet.

Seul 48.1% des répondants se déclarent satisfait de leurs rémunérations.

RESSENTI DES CADRES :

Si les cadres interrogés sont à 84.6% satisfait de travailler dans la fonction publique territorial, seul 57.7 % sont satisfaits de travailler à Aubervilliers.

De même si 44.2% des interrogés sont satisfait de leurs conditions de travail (contre 38.5% de non satisfait), 92.3 % des répondants se sentent en surcharge de travail (53.8 occasionnellement et 38.5 régulièrement).

67.3 % des répondants considère que leur bien-être au travail s’est dégradé ces dernières années.

Par ailleurs, 71.2% des répondants ne sont pas satisfaits de l’adéquation entre les commandes faites et les moyens dont ils disposent.

Seul 50% de l’échantillon se déclare satisfait de l’équilibre vie professionnelle =/vie personnelle.

Si 46.2% des cadres répondant sont satisfaits de leur épanouissement professionnel (contre 42.3% d’insatisfait), 48.1% ne se sentent pas suffisamment reconnu dans leurs fonctions (seul 36.5% se sentent suffisamment reconnus).

Parmi les éléments proposés comme nécessaires à l’épanouissement personnel au travail les 3 choix les plus retenus sont :

  • l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle
  • l’acquisition de nouvelles compétences
  • la relation avec les collègues et/ou membre de son équipe

46.2% des répondants sont satisfaits de leur épanouissement au travail, contre 42.3% d’insatisfait

L’enquête révèle que les cadres sont globalement satisfaits des relations interpersonnelles :

  • 67.3 % sont satisfaits de leurs relations avec les agents placés sous leur responsabilité
  • 73.1 % sont satisfaits de leurs relations avec leur N+1
  • 59.6 % sont satisfaits de leurs relations avec leurs élus
  • En revanche, seul 42.3% des répondants sont satisfaits de leur relation avec leur N+2 (25% d’insatisfait et 32.7% NSP)

A ce titre, le soutien des collègues et la confiance de la hiérarchie sont les 2 réponses qui arrivent en tête à la question : « Diriez-vous que les éléments suivants vous aident à la réalisation de vos tâches quotidiennes ? »

78.8% des répondants déclarent ressentir du stress au travail. Parmi eux, 28.3% estiment gérer mal ce stress et 8.7% ont demandé à être accompagnés.

ECHANTILLONS DE REMARQUES INSCRITE DANS LES ZONES LIBRE :

Le stress existe, mais c’est plus de l’insatisfaction car il n’y a pas sur mon secteur de pression destructrice.

Les relations fonctionnaires/maire et cabinet due la maire se dégradent

Une certaine forme de concurrence, de compartimentation de l’action publique avec une quantification des résultats devient pesante et contre-productif! Sans parler des injonctions contradictoires qui nous font perdre le sens Je compte quitter mes fonctions à moyen terme (moins d’un an), car même si mon travail semble apporter satisfaction aux usagers, à mes collègues et ma hiérarchie, personnellement je n’y trouve plus assez de satisfaction et me heurte à trop de difficultés au quotidien, sans avoir le sentiment d’être soutenue.

Il devient urgent de remettre de la cohérence dans l’organisation administrative de la commune. de remettre de la fluidité dans le mode de décision et de solutionner la question des directions ressources qui pour des raisons diverses et souvent légitime n’arrivent plus à être un support pour les directions opérationnelles

Il faudrait que syndicats, élus, DRH travaillons tous dans le même sens et que l’on arrête de protéger des agents qui refusent de travailler. C’est parfois dur en tant que cadre de ne pas être entendu sur ce sujet, de ne pas avoir de moyens, on fait des évaluations mais que les agents travaillent ou pas, nous n’avons aucun levier. c’est cela qui peut être usant et générer de la tension nerveuse.

Former réellement les agents encadrants au management et à la gestion de l’humain, Avoir une politique équitable de gestion du conflit. Avoir des chefs de service qui valorisent le travail de leur équipe au lieu de se sentir en concurrence avec eux (Ils cherchent ainsi essentiellement à valoriser leur travail quitte à étouffer celui des autres). Ce n’est pas alors le service rendu à la population qui prime mais leur carrière. Restaurer une médecine du travail pour que la souffrance au travail puisse s’exprimer avant qu’elle n’arrive à l’extrême

Les facteurs de stress les plus importants pour moi n’apparaissent pas vraiment dans vos questions :

  • un sous-effectif (notamment de l’encadrement) au sein de ma direction
  • le poids des décisions politiques dans l’organisation administrative et RH et donc dans le fonctionnement de la direction (le cas échéant avec un relais syndical)
  • les dysfonctionnements dans l’organisation et les moyens contraints de certaines directions ressources